1
rêve et de l’inconscient telle que l’a poursuivie
M. Albert Béguin
, viennent s’ajouter, en 1937, des opportunités plus précises d’ordre
2
ble reprenne l’étude du phénomène à ses racines :
M. Béguin
vient de nous le donner, avec une maîtrise qui le met du coup au prem
3
nouvelles lorsque se vulgarisa l’œuvre de Freud.
M. Béguin
, d’ailleurs, prend ses distances vis-à-vis de la psychanalyse. Les in
4
tiel avec une clarté et une précision admirables,
M. Béguin
rend à notre littérature un service dont on ne saurait exagérer l’imp
5
nte, voire téméraire. On saura gré, d’ailleurs, à
M. Albert Béguin
, d’avoir su marquer avec tant de justesse le point précis où l’entrep
6
e nos origines les plus profondes que nous révèle
M. Albert Béguin
, en publiant son gros volume sur L’Âme romantique et le rêve. Livre c
7
omantiques allemands. « Ils admettent tous, écrit
M. Béguin
, que la vie obscure est en incessante communication avec une autre ré
8
tale pour des poètes —, tous les textes cités par
Béguin
nous inclinent à penser qu’ils sont plus proches des mystiques que de
9
ion s’éveille. Le chapitre important consacré par
Béguin
à Karl Philip Moritz peut nous y aider. Né dans un milieu quiétiste e
10
La biographie de plusieurs des poètes étudiés par
Béguin
nous indique une réponse. En effet, la blessure dont ils souffrent es
11
provient du catharisme : on le dérive tantôt de «
béguin
», désignant le bonnet de laine que portaient les ascètes errants, ta
12
s, tantôt de albigenses. (L’expression « avoir un
béguin
» signifie en français moderne « être coiffé de quelqu’un », être amo
13
violoniste : « Ce qu’il y a d’ennuyeux avec vous,
Albert
, c’est que vous ne savez pas compter ! » Je pense à l’Institut qu’Ein
14
ption du mythe, pour « orthodoxe » que la déclare
Béguin
, n’en est pas moins ruinée de nos jours : d’un ensemble de travaux me
15
atharisme s’est infiltré chez les béguines et les
béguins
de saint François, dès le xiiie siècle. (Cf. supra, p. 254, 255.) Au
16
sur l’existence réelle et la diffusion parmi les
béguins
d’une semblable recherche de la tentation « méritoire » et « salutair
17
lutaire ». G. Roux déclare en effet que selon les
béguins
nul ne doit être déclaré vertueux (ou vertueuse) nisi se possent pone